Notre patrimoine

Histoire de la commune d’Ormes

Le 4 juin 1842, les communes Bois-Normand et la Gouberge sont réunis à Ormes

  • Ormes

    • Vers 1120 : Simon d’Ormes, qui avait épousé la fille de Roger de Ferrières-Haut-Clocher, donna à l’abbaye de Conches, , la dîme d’Oissel Le Noble. L’histoire fait ensuite mention de Richard, de Renaud et de Denis d’Ormes.
    • Vers 1195 Philippe et Oliver d’Aubigny sont témoins, d’une charte du comte de Leycester pour Lyre. Olivier d’Aubigny, tenait ¼ de fief dans l’honneur de Coquinvilliers.
    •  En 1203, Olivier d’Aubigny paya 81.3 s. 8. d. pour un fief de chevalier et deux portions d’un autre fief dans l’Honneur de Montfort.
    • Vers 1205 : Malgré la présence bien constatée à Ormes de la famille d’Aubigny, il paraît hors de doute que Henry du Fay, seigneur de Bois Hubert, possédait , l’église et une partie du fief d’Ormes.
    • Vers 1220 Guillaume Langlois, prévôt d’Ormes, était témoin d’une charte de Hugues de Ferrières. Guillaume Chevrel donna aux religieux de Lyre un tènement qu’il avait dans le fief de Henri du Fay ; ce dernier vendit au chapitre d’Evreux l’église d’Ormes dont il était seigneur et que le chapitre avait possédé auparavant.
    D’aubigny : de gueules au lion d’or
    • En 1248, 1260 et 1266 Eustache d’Aubigny figure dans différents actes.
    • De 1250 à 1266 Barthélemy Cachepin fut curé d’Ormes.
    • En 1397, Pernelle de Beaumont se disait dame d’Ormes, peut-être à cause du fief dont elle portait le nom.
    • En 1453 Robin Campion devint seigneur d’Ormes par son mariage avec Guillaume de Vironvay ; il eut pour héritier Jean Campion, châtelain de Pacy,
    • En 1470 Les enfants de feu Jehan Campion, seigneurs de Vironvay et d’Ormes étaient, , en la garde du roi.
    Campion : d’or, à deux bandes de gueules, au lion rampant d’azur brochant sur le tout
    Nous ignorons comment le fief d’Ormes sortit de la maison de Campion pour entrer dans celles des Le Cornu.
    • En 1550 Jean Le Cornu, fils ainé de Nicolas, était, seigneur d’Ormes, comme son père l’avait été. A cette date Pierre Meslin doyen d’Ormes, était curé de Portes.
    Le Cornu : d’azur, au cornet d’argent, lié sable

    • Vers 1680 Ormes, après avoir appartenu à la famille d’Astin, passa ensuite à Philippe-Guillaume Bigot de Graveron, prêtre à l’Oratoire, décédé en 1757, puis au marquis Doublet de Boudeville.
    La charité de la paroisse d’Ormes portait : d’azur au CHARITAS en lettres majuscules d’or les 3 syllabes posées l’une sur l’autre

    Les fiefs :

    1° BEAUVAIS : 

    • A partir de 1170 jusqu’en 1262, parmi les propriétaires de ce fief, nous signalerons, , Robert, Roger, Richard et Jacques de Beaumont.
    • En 1397, Pernelle de Beauvais, dame d’Ormes, était sans doute l’héritière de cette maison.
    • De 1515 à 1667, nous indiquerons parmi les seigneurs de Beauvais, Jehan, Nicolas, Jean II et jacques Le Cornu. Ce fief dut passer ensuite aux familles Astin, Bigot de Graveron et Doublet de Boudeville


    2° FOLLEVILLE :

    • En 1208, appartenait à la famille de ce nom qui conserva ce fief pendant de longues années ; il était réuni, en 1683, à la seigneurie de Graveron pour former la baronnie de Graveron la Turgère.

    La voie romaine d’Evreux à Brionne passe au hameau de Folleville

  • Bois-Normand

    Bois-Normand

    • en 1380, Jean de Guichainville, rendit aveu au roi,  pour un quart de fief de haubert, assis paroisse de Bois-Normand ; Jean II et Jean III de Guichainville furent également seigneurs de Bois-Normand jusqu’au milieu du XVè siècle.
    • Depuis 1550 jusqu’à la révolution, les familles de Bigards, de Mailloc, de Gouvis, de Valles et Feray, possédèrent ensuite la seigneurie de Bois-Normand

    Les fiefs :

    BLONDEMARE :

    • En 1414, il y avait discussion pour les dimes de Blondemare entre le chapitre d’Evreux et Vincent d’Esquetot.
    • Le 26 janvier 1468, il y avait appointement entre Guillaume Legrand et Philippe Querel, demeurant à Saint-Eloi-de-Fourques, devant les tabellions du Neubourg, touchant le fief, terre et seigneurie de Blondemare que chacun prétendait lui appartenir.
    • En 1523, Antoine de Hallebout, sieur de Blondemare produisit sa généalogie.
    • Vers cette même époque, Jacques de Hallebout Ier du nom, épousa Nicolle de Nollent, dont il eut Jacques II, qui fut taxé de 8 l. pour le ban de 1592.
    • en 1605, Jacques Hallebout IIIè du nom, seigneur de Blondemare et d’Iville, avait, , la franche sergenterie de Tourville.
    • Jusqu’en 1667, Nicolas, Charles, Antoine de Hallebout, possédèrent le fief de Blondemare .
    • Jusqu’à la Révolution, la famille Hallebout conservera la seigneurie de Blondemare .

    Hallebout : d’azur à trois coquilles d’or, 2 et 1

  • La Gouberge

    La Gouberge était une paroisse relativement moderne, qui fut créée sous le patronnage de Notre Dame
    • Au XIIIè siècle, nous trouvons une famille portant le nom de la paroisse ; Richard et Jean de la Gouberge sont cités dans différentes chartes.
    • en 1218, Geoffroy Chevreuil, père de Richard, curé de Nogent, tenait avant son fils un fief à Ormes, au hameau de la Gouberge (La paroisse de la Gouberge n’était peut être pas encore fondée)
    • En 1287, Robert des Essarts, de la paroisse d’Epreville, vendit aux chevaliers du Temple le fief de la Gouberge, moyennant 440 l. 40 s. L’année suivante, Gauthier Mahiel prit en fief, des frères de chevalerie du Temple, un hébergement en la paroisse de la Gouberge.
    • en 1293, Philippe d’Artois, sire de Conches et de Nonancourt, amort, le membre de haubert de la Gouberge acquis de Robert des Essarts.
    • En 1310, le revenu de l’église de la Gouberge était de 15 l/
    • Au XVè siècle, dans l’assiette de 11,500 l. sur la viconté de Conches et de Breteuil, la paraoisse de la Gouberge fut taxée à 75 s.
    • En 1428, les habitants payaient 40 s. pour être dispensés de faire le guet au château de Conches.
    • En 1765, on comptait 11 feux à la Gouberge ; le fief appartenait à la commanderie de Saint-Etienne.